SARS-CoV-2 considéré comme une arme biologique par les forces armées

Philippe Brindet - 13/05/2023

Reprendre un peu d'histoire de la Covid ...

La Covid est une maladie humaine produite par l'infection par un betacoronavirus, qui a été dénommé SARS-CoV-2 par l'OMS. Cette maladie a provoqué des ravages médiocres, mais sensiblement grossis par la statistique médicale covidiste, chez les humains depuis le mois de décembre 2019. Partant de Chine selon les sources, elle s'est répandue dans le monde entier.

L'origine de ce pathogène est controversée. Il pourrait provenir de coronavirus développés dans des colonies de chauve-souris. Le problème de cette origine naturelle est que les coronavirus de chauve-souris ne se communiquent pas à l'homme. Il faut qu'ils passent par un animal intermédiaire qui les fait évoluer sur de longues périodes vers un coronavirus capable d'infecter l'homme. On a cru trouver en Chine un tel animal intermédiaire dans un pangolin malais. Mais. Aucune preuve n'a encore été apporté.

L'hypothèse, rejetée d'abord, émergente depuis ...

Depuis, une autre hypothèse a été posée : l'épidémie se serait développée depuis un laboratoire, le laboratoire P-4 de l'Institut de Virologie de Wuhan très probablement . Une hypothèse de plus en plus favorisée par les scientifiques indépendants serait que cette diffusion proviendrait d'une fuite accidentelle de ce laboratoire. Ou d'un autre point de vue, les circonstances de cette fuite et la responsabilité de cet accident majeur ne sont pas établies et ne seront jamais établies.

Le consensus politique sur une fuite de laboratoire se fonde sur un compromis. Ce compromis permet de pas discuter de la production réelle du coronavirus. Il existe à ce propos deux possibilités :

  • ou bien le virus est un virus "naturel" conservé dans le laboratoire P4 de Wuhan - ou ailleurs - pour servir à des analyses ;
  • ou bien le virus est une "chimère" fabriquée par génie génétique.

La première hypothèse est parfois sous-entendue, parfois exprimée clairement, par les responsables sanitaires occidentaux comme l'américain Fauci ou le britannique Farrar. Malheureusement, les collections de coronavirus conservés à l'institut de Virologie de Wuhan, proviennent résolument de chauve-souris dont on sait que leurs coronavirus ne peuvent infecter l'homme. Cette hypothèse ne tient pas.

L'hypothèse, toujours combattue des covidistes, de l'origine artificielle de SARS-CoV-2

La seconde hypothèse, combattue résolument par les responsables sanitaires tant occidentaux que chinois, est fondée sur les analyses des scientifiques indépendants. Lorsque, en janvier 2020, le génome de SARS-CoV-2 a été séquencé et la séquence publiée par l'Institut de Virologie de Wuhan, les scientifiques indépendants ont immédiatement détectés dans l'un des cinq gènes du génome de SARS-CoV-2 - le gène S qui produit la protéine de pointe - un site de clivage de la furine, une enzyme humaine. Si on retient l'hypothèse d'une origine naturelle, d'une transmission animale, d'une zoonose, il est étrange de trouver un tel site biochimique sur un coronavirus "naturel" qui ne peut infecter "naturellement" l'homme. Mais il y a un problème supplémentaire. Le site de clivage du gène S permet, lorsqu'il intervient dans un organisme humain, de partager le gène S de la protéine de pointe en deux sous-unités S1 et S2 qui ont des fonctions biochimiques différentes. Et justement, sur la protéine de pointe de SARS-CoV-2, on peut détecter un complexe PRRA de quatre acides aminés dont la répartition moléculaire les rend particulièrement incapables de s'assembler naturellement, pour des raisons électrochimiques, dans la chaîne peptidique.

Le Prix Nobel de médecine 1975, David Baltimore, découvreur de l'enzyme transcriptase inverse qui est capable de transcoder l'ARN en ADN, a immédiatement écrit, dès Février 2020 que SARS-CoV-2 ne pouvait pas être naturel à cause de cette seule séquence PRRA. Cette découverte de Baltimore ruinait le dogme imposé par le Français Monnod qui, en 1955, établissait comme incontestable que, l'ADN se convertissant en ARN, l'ARN ne pouvait pas matériellement se convertir en ADN. Cette "erreur incontestable" a été brandie notamment par les biochimistes français en 2020 contre les scientifiques qui levaient le risque que l'ARN vaccinal de Pfizer ou de Moderna pouvait s'intégrer au génome humain.

La séquence PRRA a été identifiée dès fin janvier 2020 par Pradhan dans un article [1] qui a été rétracté sous la pression des responsables sanitaires occidentaux. En effet, la découverte de Pradhan détruisait leur dogme d'une transmission "naturelle" de SARS-CoV-2 par un pangolais malais. Pradhan a sombré dans l'opprobre. Mais depuis, presque tous les scientifiques ont fini par accepter qu'il avait raison. Et Pradhan, dans son article, avait trouvé trois autres nsertions de codes génétiques d'origine artificielle.

Quelques jours plus tard, un autre prix Nobel de Médecine, le français Luc Montagnier, publie une chaîne d'articles avec le biomathématicien Perez, dans lesquels ils identifient plus de six sites d'insertions génétiques caractéristiques du virus du SIDA que Montagnier avait découvert en 1980. Montagnier estimait que ces insertions de codes génétiques ne pouvaient en aucun cas être naturelles et, avec Pérez, il établissait de plus que le génome de SARS-CoV-2 se caractérisait par une haute adaptabilité à l'espèce humaine, impossible à trouver dans la Nature.

Le problème des financements américains accordés au laboratoire de Wuhan (et d'ailleurs)

Très vite, dès le mois de Mai 2020, on s'est aperçu aux USA que l'institut de virologie de Wuhan était lié à l'administration américaine par des contrats de développement de virus artificiels obtenus par la technique de gain de fonction mise au point par un américain, Ralph Baric, grand spécialiste des coronavirus artificiels. Les contrats réglaient la collaboration scientifique avec Baric et ses équipes, mais aussi apportaient plusieurs dizaines de millions de dollars qui provenaient directement de l'administration américaine, ou indirectement par une ONG particulièrement opaque EcoHealth Alliance, qui présentait des projets qu'elle se faisait financer par l'administration américaine. Or, un fonctionnaire américain était particulièrement impliqué dans ces relations commerciales opaques. Anthony Fauci, nommé le patron de la lutte contre l'épidémie de SARS-CoV-2 par Trump et conservé jusqu'à sa retraite par Biden. Il s'agit du même Anthony Fauci qui a lutté contre l'hypothèse de l'origine artificielle de SARS-CoV-2 en affirmant qu'il provenait de la nature. Sans aucun argument scientifique.Mais de façon à masquer ses agissements depuis dix ans dans le financement du laboratoire chinois dont serait issu SARS-CoV-2 ...

Fauci va passer une grande partie de l'année 2022 à résister à des enquêtes suspicieuses du Sénat américain, notamment du sénateur Paul, au cours dequelles Fauci va affirmer que les contrats avec l'Institut de Virologie de Wuhan qu'il a patronnés n'ont rien à voir avec des recherches en "gain de fonction" des génomes de virus de chauve-souris. Malheureusement, la majorité des scientifiques du domaine, non affiliés au mouvement covidiste, estiment qu'il s'agit bien de travaux de gain-de-fonction que Fauci avait dès les années 2015 "dépaysés" en Chine à cause d'un moratoire sur ce type de travaux tenus par l'administration Obama comme très dangereux au point de vue des infections sur le territoire américain.

Le soupçon que SARS-CoV-2 pourrait être une arme biochimique

Dans le même temps, un grand nombre d'enquêtes indépendantes, menées par des journalistes indépendants comme la Bulgare Dilyana Gaytandzhieva [2] ont mis en lumière le nombre imposant de laboratoires de mise au point d'armes biochimiques travaillant sous contrat de la Défense américaine qui les finance abondamment depusi trente ans. De plus, en exposant l'immense corruption qui règne en Ukraine, et la corruption de la famille Biden, on s'est aperçu que ce genre de recherche permettait d'enrichir la famille Biden [3]. L'armée russe a publié plusieurs rapports concernant les activités en Ukraine de plus de 40 biolabs américains dont les russes se sont emparés lors de l'opération militaire spéciale [4].

L'idée est venue alors que SARS-CoV-2 pourrait être une arme biochimique. L'auteur de SARS-CoV-2 comme arme biochimique est encore douteux. Mais les soupçons les plus convaincants s'orientent vers la Chine ou vers les USA [5].

Cette hypothèse est "férocement" attaquée par le sanitarisme covidiste puisqu'elle revient quasiment à l'accuser d'avoir provoquée la pandémie ou de l'avoir favorisée ou d'en avoir bénéficié.

Une étude hongroise de 2022 établit que SARS-CoV-2 pourra faire une excellente arme biologique ...

C'est alors qu'intervient une étude datant de Mai 2022, exécutée par des médecins militaires des forces hongroises [6]. Cette étude, signalée par Patrice Gibertie, est publiée par le groupe anglais de l'université de Oxford. Réalisée de manière documentaire en révisant des milliers de publications scientifiques sur SARS-CoV-2 et la Covid, cette étude essaye de répondre à la question de savoir si SARS-CoV-2 répond aux critères professionnels que doit respecter une arme biochimique.

Dès le début, les auteurs se mettent prudemment à l'écart du débat de savoir si SARS-CoV-2 est une création américaine ou autre :

After the appearance of SARS-CoV-2, there was scholarly debate whether the virus was of natural origin, or it emerged from a laboratory, some even thinking the agent’s potential biological weapon properties suggest the latter scenario. Later, the bioweapon theory was dismissed by the majority of experts, but the question remains that despite its natural origin, how potent a biological weapon the SARS-CoV-2 virus can become over time. Après l'apparition du SRAS-CoV-2, il y a eu un débat scientifique sur la question de savoir si le virus était d'origine naturelle ou s'il est sorti d'un laboratoire, certains pensant même que les propriétés potentielles de l'arme biologique de l'agent suggèrent ce dernier scénario. Plus tard, la théorie de l'arme biologique a été rejetée par la majorité des experts, mais la question demeure que malgré son origine naturelle, à quel point une arme biologique puissante le virus SARS-CoV-2 peut devenir au fil du temps.

Le point de vue politique de l'article est donc de dire : SARS-CoV-2 N'EST PAS une arme biochimique. Et le point de vue scientifique est : Si c'en est une - "arme biochimique" - alors elle est vraiment puissante ... Jusqu'où la pudeur "scientifique" va t'elle se nicher ...

En réalité, lorsque les auteurs écrivent leur article - et le groupe Oxford leur a certainement inspirée une saine "prudence" - l'hypothèse de l'origine naturelle de SARS-CoV-2 était "férocement" défendue par les covidistes au pouvoir. Celui qui soutenait la moindre idée autre ou contestatrice étaient impitoyablement cloué au pilori de la presse - comme Montagnier - et ses articles scientifiques éliminés par la censure des médias y compris "scientifiques" comme ceux du Groupe Oxford. Ce fut le cas précité de l'Indien Pradhan.

L'équipe de scientifiques hongrois disposent d'outils d'évaluation de l'efficacité d'une arme biochimique. Cet outil d'évaluation est désigné par BRATC = Bioweapon Risk Assessment Tool Categories qui regroupe 12 catégories de caractéristiques. Parmi ces caractéristiques, l'outil d'évaluation BRATC cite :

Ease of large-scale production and storage Facilité de production et de stockage à grande échelle

Qui, dans l'outil d'évakuation BRATC, prend des valeurs d'estimation de 0 à 3 :

Nearly impossible to cultivate in quantity Presque impossible à cultiver en quantité 0
Difficult (requires embryos or other living systems for cultivation) Difficile (nécessite des embryons ou d'autres systèmes vivants pour la culture) 1
Moderate (can be produced in cells via genetic techniques) Modéré (peut être produit dans des cellules via des techniques génétiques) 2
Easy (can be propagated efficiently in artificial media) Facile (peut être propagé efficacement dans des milieux artificiels) 3

En analysant les données publiées dans la littérature scientifique sur le SARS-COV-2 en 2020 et en 2021, les auteurs hongrois ont déterminé que la caractéristique "Facilité de production et de stockage à grande échelle" de l'évaluation BRATC prenait la valeur 3. De même en étudiant la caractéristique de BRATC dénommée "virulence", les auteurs hongrois ont attribué une note "2" à SARS-CoV-2. A la fin de l'étude, les 12 caractéristiques ont été évaluées et, en faisant la somme totale des 12 évaluations, SARS-CoV-2 a reçu l'évaluation de 24/36, ce qui selon le manuel d'évaluation BRATC en fait une bonne arme biochimique.

Mais il y a un "énorme mais" ... Les auteurs n'écrivent pas que SARS-CoV-2 EST une arme biochimique valable. Ils écrivent une phrase sybilline : "According to our analysis, SARS-CoV-2 could become a bioweapon candidate in the future." SARS-CoV-2 pourrait servir d'arme biochimique DANS LE FUTUR. Pas maintenant !!!

J'ai cherché dans l'article un argument scientifique qui permettrait d'établir en quoi un pathogène répondant à l'outil d'évaluation BRATC comme arme biochimique ne serait pas une arme biochimique dans le présent, mais seulement dans le futur. Il n'y a rien.

En fait, les auteurs semblent partis sur l'assertion que SARS-CoV-2 n'a pas été diffusé comme une arme biochimique. Donc, s'il a une évaluation positive par l'outil BRATC, alors il "pourrait" être dans le futur une arme biochimique, si quelqu'un s'en sert ! .... Mais pas maintenant, surtout pas maintenant ! ....

Ce n'est plus de la science. Ce n'est plus de la politique. C'est de la casuistique médiévale ...

Mais c'est là où en est rendu l'Occident ...






Notes

[1] Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag, PRADHAN P et al. , bioRxiv preprint, 30. 01.2020.

[2] Lire notamment Documents expose US biological experiments on allied soldiers in Ukraine and Georgia, By Dilyana Gaytandzhieva - January 24, 2022 sur son site dilyana.bg.

[3] Sur l'affaire des biolabs financés par le Pentagone sur ordre de Joë Biden, et opérés par la société Metabiota, détenue par le fils Hunter Biden pour percevoir les fonds américains, on peut lire : Pandemic research firm Metabiota struggled with safety and data problems, Karolina Corin - 19/05/2022 par l'ONG US Right To Kow. Cette ONG utilise la loi sur l'obligation d'information qui pèse sur l'administration américiane et qui est alors appliquée par un tribunal. Sur une reque^te d'une ONG comme USRTK, une Cour américiane ordonne à l'administration US de révéler ses informations. Sans cette loi US, et sans des ONG soupçonneuses, nous n'aurions aucune information qui dérangerait le régime covidiste, bien organisé ...

[4] Lire le dernier rapport en date : Briefing by the Chief of the NBC Protection Troops on analysing documents related to the military-biological activity of the USA, Ministère de la Défense russe, 05.05.2023 (17:20).

[5] Une autre source envisagée, mais toujours aussi incertaine, serait un groupe financier, animé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Ce groupe qui comporte l'OMS, les firmes Pfizer et Moderna, et des centaines de sociétés et d'ONGs aurait eu avantage à développer un SARS-CoV-2 notamment pour "vendre" un "vaccin" qui permet de contrôler la santé publique du monde entier. Lire par exemple : Les hypothèses sur l'origine de l'épidémie COVID-19, Philippe Brindet - 28 Mars 2023 dans la Revue C-Politix, Voir l'alinéa 3 du chapitre "Les hypothèses découlant de la certitude écartée".

[6] Analysis of the Virus SARS-CoV-2 as a Potential Bioweapon in Light of International Literature, Csaba Bence Farkas et- a. MILITARY MEDICINE, 188, 3/4:531, 2023



Revue C-Politix (c) 13 Mai 2023